HomeArrow
CategoryArrow
Fiche métier : Traffic Manager

Explication du metier de Traffic Manager (missions, rôle, formations)

22/7/2022

L'acquisition payante est un levier historique et un vrai pilier du Growth. Pourtant, peu connaissent ses missions et les enjeux de son rôle!

Voir le replay

C’est sans doute ce métier qui a fait émerger le Growth et exploser le concept d’acquisition, c’est le plus répandu et sûrement le plus connu, mais certainement pas le plus simple! 

Le traffic manager c’est tout simplement la personne qui est en charge de l’acquisition payante. 

Lorsque l’on parle d’acquisition ou d’inbound marketing, deux stratégies s’offrent à nous : le contenu (réseaux sociaux, SEO…) ou l’acquisition payante. 

C’est donc une des stratégies, et qui, à partir d’un certain niveau budget, d’un certain nombre de canaux de diffusion, devient vraiment un métier à part entière tant il est complexe et important. 

C’est donc pour ça que vous trouverez une fiche métier dédiée à ce métier. 

Les enjeux du Traffic Manager : 

Faire de l’acquisition payante c’est en fait un moyen très puissant et surtout simple de générer des leads, pour plusieurs raisons : 

  • D’abord, parce que c’est immédiat. À partir du moment où l’on paie, notre produit ou site est mis en avant auprès de notre cible, on a donc des visiteurs et des potentiels clients 
  • Ensuite, c’est une stratégie qui permet de vérifier qu’il y a une demande ou un intérêt pour notre solution ou produit. Le fait d’être mis en avant nous permet d’analyser le comportement, les réactions de notre cible. Et c’est aussi valable pour vérifier un wording ou une nouvelle cible. 
  • Enfin, ce qui rend l’acquisition payante si puissante, c’est qu’elle se base sur l’utilisation des algorithmes des différentes plateformes ou moteurs de recherche (google, facebook, instagram, bing…), ce qui nous permettent d’aller targeter une cible très précise.
    Par exemple, si demain je lance une campagne pour un produit destiné aux femmes entre 18 et 24 ans qui habitent à Paris, l’algorithme va me permettre d’aller cibler exactement ces personnes-là - ou en tout cas que mon produit soit mis en avant uniquement auprès de cette cible. Il n’y a que l’acquisition payante qui nous permet cela, en tout cas de manière si précise. 

L’utilisation de cette stratégie permet d’abord de mieux comprendre sa cible, et surtout s’il est bien utilisé, de croître bien plus rapidement. En revanche, ce n’est pas une stratégie magique et elle a également des inconvénients qui ne sont pas négligeables :

  • Le premier c’est que c’est une stratégie coûteuse. L’équation est assez simple, plus on veut de leads, plus on va payer. Soit en dépensant plus sur un canal particulier, comme Google, soit en multipliant les canaux : on rajoute des réseaux sociaux, Youtube…
  • Ensuite, il y a une notion de dépendance qui rend cette stratégie peu saine. Imginons que 90% de revenu que génère une entreprise vient de l’acquisition payante et que demain elle souhaite arrêter de dépenser 10.000€ par mois sur Facebook, il y a de grandes chances pour que le volume de leads soit instantanément divisé par 5 ou 6. Il peut être dangereux et pas très sain de ne croître que grâce à ce canal. 
  • Enfin, le dernier inconvénient et qui devient de plus en plus problématique - et ce pour l’ensemble des canaux, c’est la règlementation des différentes plateformes.
    C’est aussi une forme de dépendance : aujourd’hui, que ce soit sur le fonctionnement d’un algorithme ou sur la réglementation des publicités, une plateforme peut changer ses règles du jour au lendemain, ce qui a potentiellement un impact énorme sur les performances et sur les ventes. Il faut donc continuellement se tenir informé des différentes mises à jour, les anticiper et surtout, ne pas tout mise sur l’acquisition payante :) 

Comment ça marche ? 

Historiquement, c’était surtout via Google que l’acquisition payante s’est développée, avec un concept assez simple : on achète, on enchérit sur des mots clés pour apparaître dans les premiers résultats de recherche sur ce mot clé donné dans les résultats de recherches de ces mots clés. 

Le problème, c’est que 15 ans plus tard, tout le monde s’est mis à le faire et les prix ont littéralement explosé. Dans le même temps, d’autres plateformes se sont également lancées sur la publicité en ligne avec des modèles différents, des cibles aussi, ce qui a permis de diversifier les stratégies et de changer la démarche.

Ces différents changements nous ont amené aujourd’hui dans un univers où il est possible de faire de l’acquisition payante via : 

  • Les réseaux sociaux : Facebook, Linkedin sont très utilisés, et plus récemment Instagram ou Tiktok qui ont montré un potentiel de viralité énorme 
  • En display : c’est souvent de la publicité sur du contenu vidéo - que ce soit sur Youtube, sur les plateformes de streaming, à la télé, mais aussi sur des jeux mobiles ou encore dans le métro. 
  • Enfin, on compte aussi dans l’acquisition payante le retargeting, cette méthode qui consiste à afficher dans des fenêtres les produits ou sites déjà consultés lorsque vous vous rendez sur un autre site. 

En résumé, il y a aujourd’hui beaucoup de méthodes différentes et de nombreux facteurs à prendre en compte, qui font que c’est un job généralement complexe. Il méritait donc d’avoir sa fiche métier dédiée. 

Les missions du traffic manager : 

Creusons maintenant le quotidien du trafic manager avec les missions qui rythment son quotidien. En réalité, elles sont - comme la plupart des métiers en Growth, assez variées. On les regroupe par ordre de priorité : 

  • D’abord, la plus importante de ce job, c’est l’analyse de données : lorsque l’on dépense 50.000€ par mois pour avoir des leads, il est crucial d’analyser comment sont dépensés ces 50.000 euros, avec quels coûts d’acquisition pour chaque lead, quels sont les taux de conversion… Le but étant de toujours optimiser ces dépenses, ce qui veut dire dépenser moins et mieux. C’est la partie la plus importante du job de traffic manager.
  • Ensuite, comme on vient de dire, l’acquisition payante nous permet de tester une infinité de cibles et de canaux, avec en plus des algorithmes différents. Il y a donc toute une partie de test et d’itération qui est clé et qui rejoint la notion de dépenser moins mais dépenser mieux vue dans le point précédent. On ne met jamais tout notre budget dans un premier test. Toutes les entreprises qui dépensent aujourd’hui 100.000€ par mois ont un jour dépensé 10€ sur leur première campagne. On ne sait pas ce qui va marcher, il faut d’abord tout tester! 
  • Enfin, il ne faut pas oublier qu’une bonne campagne, c’est une campagne sur laquelle on a envie de cliquer. L’aspect créatif et visuel et également très important. Il faut donc créer des visuels, utiliser des wordings, ce qui demande certaines compétences et une bonne touche de créativité. Dans les structures les plus établies, il arrive qu’une personne de l’équipe marketing ou même une équipe dédiée se charge de cette partie - mais le traffic manager doit absolument maîtriser cet aspect. 

Qui sont les profils traffic manager ? 

Une des particularités de ce métier, c’est qui est très répandu dans les agences. C’est-à-dire des entreprises qui n’ont comme unique service que de s’occuper de la stratégie d’acquistion payante d’autres entreprises - en attendant que cette compétence soit internatlisée. Cela marche aussi bien pour des jeunes strartups que pour des grands groupes. En France, on compte notamment JuntoJunto parmi les meilleures agences d’acquisition payante.

Par conséquent, de nombreux profils de l’éco-système devenu traffic manager en startup ont d’abord commencé leur carrière en agence, qui est un parcours extrêmement formateur et sûrement aussi le meilleur moyen de devenir un expert du paid avant d’aller prendre un job de trafic manager dans une startup. 

Surtout que les salaires sont inférieurs en agence par rapport aux Startups. 

Mais ce n’est pas le seul parcours possible! Beaucoup de profils ont directement commencé leur carrière en startup et évolué dans leur carrière sans passer par la case agence. Il y a aujourd’hui certaines entreprises qui sont très fortes en acquisition payante avec des équipes d’experts capables de former aussi bien que des agences, c’est le cas d’Agicap ou Payfit en B2B, ou encore des marketplaces en B2C comme BackMarket et ManoMano.

Pour les salaires, on commence autour de 30k en agence et 35k en startup pour premier CDI. La majorité des profils aujourd’hui sont entre 52 et 55, et les profils plus seniors qui vont évoluer sur des postes de Head of Acquisition peuvent aller jusqu’à 70-75k. 

Pour aller plus loin

Si ce sujet t’intéresse, on t’invite vraiment à regarder notre vidéo autour de la différence entre le Growth en B2B et le B2C. L’acquisition payante joue un rôle important dans cette différence, historiquement très utilisé dans les équipes B2C, elle avait un vrai impact sur la manière dont les équipes et stratégies Growth se structuraient. 

Le mouvement Growth.Talent

Le mouvement Growth.Talent

Parce que le meilleur moyen de le diffuser, c'est d'y adhérer.
Donnez un boost à votre carrière et exploitez votre potentiel, entourez-vous des meilleurs talents de l'éco-système.

Rejoindre